Il y a quelques jours, grâce à un collègue d’Eloic nous avons pu assister à l’inauguration de
l’exposition : “Le Japon au fil des saisons”, qui se tient actuellement au musée Cernuschi.
Cette exposition, présentant des œuvres issues de la collection privée américaine de Robert et Betsy Feinberg, nous permet de découvrir l’amour que portaient les japonais à la nature.

Pour bien comprendre le thème même de l’exposition et les liens profonds qui unissent les japonais à la nature, il faut avant tout se rappeler qu’à l’origine le Japon est avant tout une société agraire, où la culture du riz y tient une grande place, accordant ainsi la vie au rythme des saisons.
Depuis le VIIIe siècle, les représentations naturelles comme les fleurs, paysages, animaux…est associé à la symbolique établie par les poètes, où ces éléments visuels devinrent indissociables d’émotions et de certains moment de l’année. A l’époque Edo, cette iconographie s’enrichit de thèmes d’origine chinoise.

Je vais faire court aujourd’hui car je n’ai malheureusement pas pu faire de photographies du parcours de l’exposition, mais voici tout de même quelques impressions sur cette inauguration.

Tout d’abord je dois honteusement vous confesser que c’était la première fois que je me rendais au musée Cernuschi, j’étais donc enchantée de découvrir enfin ce lieu magnifique.

Concernant l’exposition proprement dite, j’étais vraiment contente de pouvoir admirer en France de grands noms de la peinture japonaise tels que: Ike no Taiga, Tani Bunshô (grand “rival” d’un certain Hokusai), Maruyama Okyo ou encore Sakai Hôitsu…
De plus il faut reconnaître que l’exposition est extrêmement bien documentée, on se régale donc à lire les panneaux explicatifs, découvrant certaines particularités du Nihon-ga.
Enfin j’ai réellement apprécié le fait qu’il soit présenté des œuvres de diverses époques, ce qui permettait de vraiment constater l’évolution du style picturale japonais à travers les ans, ainsi que les spécificités des différentes écoles.

A la fin de la visite nous attendait la dégustation d’un thé créé spécialement pour l’inauguration.

C’est vraiment une exposition très intéressante, et devant la multitude d’informations présentes tout au long du parcours, j’ai envie de vous faire deux articles complémentaires avec les notes que j’ai récoltées, un premier sur les différent courants picturaux de cet époque, et un second sur le vocabulaire technique lié à ces pratiques.

Commissaire d’exposition : Christine Shimizu

Lien : 
Présentation de l’exposition
Musée Cernushi