Ce dimanche pour célébrer l’arrivée du printemps,
 l’association “La Maison de Kiso” organisait un “Haru Matsuri” au Jardin d’acclimatation.
Au programme dégustation de thé, danse Kagura  et cérémonie Shintô…

La Maison de Kiso est une authentique maison paysanne japonaise en bois du XXème siècle.
Celle qui se trouve au Jardin d’Acclimatation est un cadeau fait à l’ethnologue Jane Cobbi,
qui créa l’association du même nom, dans le but de préserver cet incroyable patrimoine.
Depuis quelques années cette association organise également divers événements culturels
afin de récolter des fonds pour les enfants de Fukushima,
leur permettant de venir passer quelques semaines en France
afin de pouvoir ainsi oublier un temps la catastrophe qui se joue chez eux.
Programme  de notre après midi :
Nous sommes arrivés au Jardin d’Acclimatation en début d’après midi.
Aussitôt nous nous dirigeons vers cette Maison de Kiso, afin de la visiter.
Malheureusement, comme il faisait assez sombre à l’intérieur, je n’ai pas pu prendre de photos.

 

 

Ensuite nous passons au jardin,
où étaient servis thé au Sakura et soupe de mochi.
Un vrai petit moment de bonheur, puisque je n’avais pas bu un tel thé depuis notre retour du Japon.

 

L’association ayant pris un peu de retard,
nous les laissons finir leurs préparatifs et  partons visiter les alentours.
L’occasion pour nous de croiser de jolis paons en liberté.

 

Dont ce magnifique Blanc, 
qui contrairement à ce que l’on pourrait croire n’est pas du tout un  paon albinos.
Enfin il est temps d’assister à la très attendue cérémonie Shintô,
célébrée par l’officiant Masatsugu Okutani, qui portait la tenue traditionnelle.
Celui-ci était accompagné de la Miko Miki Kubota effectuant la danse cérémonielle.

(par soucis de respect, je n’ai pris que cette photo durant la cérémonie)

 

A la fin de la cérémonie,

eu lieu une vente “d’Ema” et “Omamori”, au profit de l’association.

 

Les “Ema”, sont des plaques votives en bois,
qui sont ornées de représentations d’animaux peints à la main.
Traditionnellement, on y inscrit au dos une prière ou un vœu,
avant de l’accrocher sur l’un des portiques dans l’enceinte du temple,
afin que les “Kami” (sorte de divinités japonaises) puissent les lire.
Les “Omamori”, eux, sont des sortes d’amulettes vendues également dans les temples Shintô,
et que l’on porte sur soi afin de s’attirer chance et protection.
Certaines ont même des vertus plus spécifiques, telle que “réussite aux examens”, “protection de la maison”…

 

Après la vente, la Miko nous fait l’honneur de nous interpréter à nouveau une danse,
cette fois-ci accompagnée au bandonéon par Monsieur Jun Hayakawa.

A nôtre plus grand étonnement, ici le bandonéon,

n’a rien à voir avec le crin-crin que l’on peut entendre dans le métro parisien.
Prenant des accents tantôt mélancoliques tantôt traditionnels,
pour une parfaite harmonie avec la danse effectuée par la Miko.
Notre duo du  jour, 
La Miko Miki Kubota et l’Accordéoniste Jun Hayakawa.
La activités japonaises se terminent mais comme le beau temps est de la partie,
nous en profitons pour faire encore un petit tour dans le jardin.
L’occasion pour moi de prendre encore quelques photos de cerisiers et pommiers.

 

L’heure de la fermeture du parc approchant,
nous rentrons chez nous avec Ema et Omamori.

 

Nous sommes vraiment content d’avoir pu assister à ce Matsuri,
et nous allons attendre les prochains événements organisés par la Maison de Kiso avec impatience.
Association qui non seulement nous donne la chance de vivre la culture Japonaise à Paris,
mais qui en plus fait preuve d’un réel dévouement envers les enfants des sinistrés de Fukushima.
Se cultiver en faisant de surcroît une bonne action me parait plutôt être une bonne formule.

 

Lien: